Maxime Obadia

L'Ostéopathie

L’Ostéopathie est une science, un art et une philosophie des soins de la santé, étayée par des connaissances en évolution.

A propos…

Il faut savoir que le mal de dos coûte aux collectivités plus de 1,2 milliards d’euros, et représente le 3ème motif de consultation chez le médecin. On comptabilise près de 200 millions de consultations par an dont 95 000 accidents du travail.
Les professions les plus exposées concernent dans l’ordre le bâtiment, le transport, la manutention.
Mais le mal de dos n’est plus une fatalité, et la population a recours de plus en plus à des méthodes thérapeutiques nouvelles, dont l’ostéopathie fait partie intégrante aujourd’hui.
Avant d’en expliquer les principes, rappelons quelques définitions…

La Sante

L’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un « état complet de bien-être physique, mental et affectif.
Elle dépend de l’état de l’environnement. La jouissance d’un tel état nécessite un équilibre entre toutes les composantes de l’environnement physique, mental et social de l’individu, étant donné que ces composantes sont constamment interdépendantes.Tout déséquilibre au niveau de ces interactions donne lieu à un état de mauvaise santé donc de maladie.

L’Ostéopathie pour TOUS !

L’Ostéopathie est indiquée à tous âges, et voit davantage son intérêt dans un cadre d’entretien pour un meilleur confort de vie (« mieux vaut prévenir que guérir »), car nous sommes inévitablement amenés à prendre de mauvaises positions (notions de forces de pesanteur et de réaction au sol), à encaisser du stress, à faire des excès alimentaires, etc …

 

NOURRISSONS :

 

Dès la naissance, nous devons intervenir, le foetus ayant subi :

 

1)     la grossesse,  avec les éventuels états d’angoisse, de stress, d’anxiété, de la future maman qui sont transmis au fœtus, états normaux et tout à faits physiologiques de par la transformation du corps (prise de poids) engendrant des modifications hormonales,  la future maman voulant aussi vivre harmonieusement  et en symbiose avec ce nouvel être qu’elle sent en elle, et par peur de mal faire dans son quotidien( l’alimentation, les positions à adopter, etc… )

 Il faut souligner qu’il est important de vivre sereinement sa grossesse, avec l’accompagnement du futur papa, et d’éventuelles séances en haptonomie qui pourront vous accompagner tout au long de la grossesse, ainsi que l’exercice du yoga pré-natal, spécialement pensé pour les femmes enceintes. Le fœtus ressent et encaisse malgré lui ces agressions en contractant ses muscles, principalement au niveau du dos.

2)    l’accouchement, lors du travail en 3 phases pour l’expulsion du bébé, avec des contractions utérines qui vont appuyer sur le crâne du fœtus (présentation par le sommet tête fléchie le plus souvent dans environ 2 cas sur 3) qui commencent environ toutes les 10 à 20 minutes( dilatation du col et perte des eaux), puis toutes les 5 minutes, puis toutes les 2 minutes, et ce, avec une intensité de plus en plus forte, le travail durant en moyenne entre 8 et 12 heures. Nous pouvons imaginer ce que cela peut représenter et entraîner comme répercussions  sur le crâne du nouveau-né, malgré les fontanelles qui « amortissent les chocs… ».

Puis nous recommandons une séance tous les 3 mois la 1ère année, afin de contrôler la croissance du nourrisson (l’ossification des fontanelles, les premières dents, les premiers pas qui nécessitent impérativement une séance pour rééquilibrer le bassin afin d’éviter un éventuel début de scoliose, etc…) ainsi que sa capacité à s’adapter à son environnement, à résister aux différentes agressions du monde extérieur(virus, parasites), il existe pour cela des techniques de stimulation du système de défense immunitaire en informant le système lymphatique (notion de dynamogénie), qui contribueront également à renforcer la flore bactérienne. N’hésitez pas à consulter un homéopathe également en complémentarité du traitement ostéopathique.

Le nourrisson se sentira ainsi apaisé après une séance, avec moins de tensions autour de la colonne vertébrale, et vous le fera remarquer avec moins de pleurs, un meilleur sommeil ( 12 à 15 heures par jour les premiers mois), et donc un confort de vie aussi pour les parents ! Mis à part ces traitements à titre préventif, l’Ostéopathie contribuera également à traiter et/ou soulager les douleurs associées aux troubles ORL (conjonctivite, sinusite, rhume, bronchiolite, otite) mais aussi digestifs (coliques, régurgitations), les déformations crâniennes post-partum (plagiocéphalies), certains strabismes fonctionnels( en majorité externes), les torticolis congénitaux….

 

ENFANTS /ADOLESCENTS :

 

C’est la période de croissance pendant laquelle le corps évolue, se développe et grandit du fait que l’extrêmité des os longs prennent au fil du temps la place des cartilages de conjugaison (ossification endochondrale) sous l’influence hormonale ( testostérone, IgF sécrétés par le foie). Il doit s’adapter, se renforcer  en pratiquant une activité physique régulière (et modéré, cf explications ici FAQ Pourquoi le mal de dos est-il le « mal du siècle » ?), mais aussi par une alimentation riche en protéines et en calcium pour renforcer les os.

L’adolescent est aussi à la recherche d’une identité sociale et les contacts sociaux sont indispensables pour son épanouissement.( si vous ressentez un repli sur soi, un manque d’appétit, quelques séances chez un thérapeute qui sera à son écoute pourront lui être que bénéfiques…)

D’un point de vue orthodontique aussi, l’occlusion évolue. Ainsi, les fameuses dents de lait pousseront pendant l’enfance ; autour de 30 mois, nous avons 20 dents, puis autour de 6 ans, nous en avons 24 (premières molaires), puis autour de 12 ans, nous en avons 28 ( prémolaires), et enfin pour finir à l’âge adulte avec 32 dents ( comprenant les 4 dents de sagesse qui peuvent ne pas sortir, cela étant variable d’une personne à l’autre). Les articulations temporo-mandibulaires (mâchoire) devront s’adapter, et l’Ostéopathie contribuera à aider le bon développement de celles-ci par des techniques d’ouverture : fermeture buccale, de diduction (latéralité) et de rétro/antépulsion de la mâchoire, mais aussi par un travail intra buccal, qui aura pour conséquence un relâchement des muscles autour des mâchoires (masseter, temporal, ptérygoidiens, sus-hyoidien) commandés par le nerf trijumeau. Ces muscles étant riches en propriocepteurs (récepteurs sensibles à l’équilibre), ils influeront sur la posture et les muscles du dos. D’où la nécessité de consulter un ostéopathe qui fera le lien entre ces différents systèmes, mais qui prendra aussi compte du stress, source d’entretien des tensions occlusales (mâchoire serrée,  bruxisme correspondant au grincement des dents la nuit…).

D’un point de vue orthoptique, l’Ostéopathe pourra travailler en complémentarité avec  un orthoptiste pour traiter les troubles oculomoteurs de l’enfant  le plus souvent (strabisme), sur la cavité orbitaire composée de ses 7 os imbriqués les uns aux autres, et dont l’ossification se termine autour de 6 ans, il est donc impératif de consulter tôt.

ADULTES :

 

Ils constituent la majorité de notre patientèle ; en effet, peu habitués dans le passé à traiter leurs maux par l’Ostéopathie pour « rééquilibrer leur corps », l’Ostéopathie étant reconnue en France depuis 2007 seulement, on retrouve des dissymétries chroniques posturales  (DCP), avec bon nombre de compensations dues à des traumatismes anciens qu’ils auraient négligés en se disant que ça passera…, ou mal soignés, comme les entorses de chevilles ou de poignets qu’on plâtrait autrefois, alors qu’on sait aujourd’hui que c’est au contraire la sollicitation du ligament ( lors de la marche par exemple pour la cheville) qui va favoriser le métabolisme de celui-ci par une alternance de « contraintes/décontraintes », qui correspond à un mouvement de « va-et-vient » du flux sanguin au niveau des capillaires entre le ligament et les tissus environnants d’une part, pour une meilleure résorption de l’œdème (eau dans les tissus), et du retour veineux d’autre part  pour une meilleure élimination des toxines issues du foyer inflammatoire.

Le travail au bureau constitue une source de stress chez l’adulte, de par le bruit ambiant dans certaines salles, à l’origine de migraines, ainsi que de par la luminosité de l’écran qu’il est important de régler pour éviter les éventuels états d’excitation, et de fragilisation des yeux qui deviennent rouges, qui piquent, la distance séparant le visage de l’écran doit correspondre grosso modo à la distance bras (et doigts) tendu (pensez donc à reculer l’ordinateur sur le bureau…)

Pensez à faire des pauses régulièrement pour le dos aussi. Quelques règles d’ergonomie peuvent éviter les tendinites des poignets ( du pouce de De Quervain), des coudes, des épaules :

 Les fesses calées au fond du siège ( si vous êtes cambré(e), pensez à mettre une cale entre les lombaires et le siège), la hauteur du siège doit être telle que le regard horizontal se projette au niveau du bord supérieur de l’écran. N’hésitez pas à investir dans un tapis de  souris ergonomique « repose poignet » ( de marque BELKIN modèle ERGOPAD par exemple).enfin, rapprochez vous de votre bureau de manière à ce que vos avants-bras puissent être posés sur le bureau.

Les nutrithérapeutes ont commencé à investir depuis plusieurs années dans la recherche pour contrer la prise de médicaments, notamment chez l’adulte ; la nutrithérapie permet notamment de détoxifier l’organisme (par une cure de drainage hépatique par exemple), permettant de meilleurs résultats qu’on pensait, parfois équivalents à certains médicaments qui peuvent entraîner des effets secondaires…(cf.site www.santenatureinnovation.fr).

SENIORS :

 

On ne peut évoquer les souffrances de la personne âgée, sans parler de l’arthrose.

L’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue. Elle touche 13 % de la population générale dont 70 % de la population âgée de plus de 65 ans. Elle évolue de manière chronique avec l’âge, et la raideur est considérée comme l’un des principaux symptômes. Elle se caractérise par une dégénérescence du cartilage qui est différente d’un simple processus de vieillissement. Les lésions arthrosiques du cartilage articulaire sont la conséquence d’un déséquilibre entre les mécanismes de la chondroformation (formation du cartilage) et ceux de la chondrolyse (dégradation du cartilage), ce qui correpond à une modification du métabolisme de ces cellules, qui baignent au sein d’une matrice extra-cellulaire composée d’acide hyaluronique, de collagène (essentiellement de type 2) et de protéoglycans riches en charges négatives ( ce qui leur confere leur pouvoir attractif d’ions positifs tels que le sodium et le calcium, et la diffusion d’eau dans le sens inverse par osmose, d’où l’élasticité du cartilage nécessaire au bon amortissement des forces qu’il supporte).

Nous savons aujourd’hui que l’arthrose n’est pas une fatalité en soi, et que la manipulation permet d’entretenir la bonne élasticité du cartilage, par une préservation du métabolisme cellulaire notamment. Cette activité cellulaire est altérée par la sédentarité, d’où l’importance d’exercices physiques réguliers en complément des séances d’Ostéopathie pour empêcher l’endommagement du cartilage. ( le tonus musculaire permettant aussi le maintien et la protection du cartilage).

 

  Pratiquer une activité physique régulière permet :

  • d’améliorer le fonctionnement du cœur et des poumons. Même après une courte marche, on sent son cœur battre, on respire mieux, on se sent plus détendu… ;

 

  • d’entretenir la force musculaire, la souplesse, l’équilibre, la coordination et le tonus ;

 

  • d’augmenter son capital osseux ;

 

  • d’augmenter la résistance à l’effort pour lutter plus efficacement contre la fatigue.


DEROULEMENT D’UNE SEANCE :

Le patient est d’abord interrogé sur le motif de sa venue, puis au fur et à mesure de cet échange, l’Ostéopathe trouvera les bonnes questions pour cerner au mieux vos besoins.
Voici quelques-unes des questions que l’Ostéopathe pourra être amené à vous poser :

-Présentez-vous des douleurs ? Si oui, où ? Depuis quand ? A combien l’évaluez-vous sur une échelle de 1 à 10 ? Est-ce une douleur connue que vous avez déjà eu dans le passé ? Vous réveille t-elle la nuit ? Y’a t-il un terrain familial ? Avez-vous essayé de prendre des médicaments ?
-Avez-vous déjà été opéré ? Avez-vous déjà fait une chute ? Un accident grave ? Ce sont des questions importantes, car l’Ostéopathe considère que les antécédents traumatiques sont gardés en mémoire, et retracer la chronologie des traumatismes depuis la naissance permet de mieux comprendre où le corps compense, et de mieux comprendre la raison de sa venue le jour de la consultation.
-Avez-vous un traitement en cours, médical ou autre ? L’Ostéopathe saura vous renseigner si un traitement d’une pathologie chronique peut être en relation avec des douleurs ressenties par le patient. Par exemple, nous savons que les statines ont un effet hypocholestérolémiant, mais fragilisent les tendons, ou bien que des soins dentaires peuvent aussi être une porte d’entrée aux tendinites…
-Avez-vous déjà fait des examens complémentaires ?
-Concernant votre hygiène de vie, avez-vous un régime alimentaire spécifique ? Est-ce que vous fumez ? Pratiquez-vous un sport de manière régulière ?
-Quelle est la position la plus fréquente que vous adoptez dans la journée ?

Toutes ces questions permettront de rassembler des éléments afin de préparer l’étape suivante, l’analyse statique debout.

L’Ostéopathe va en effet vous scruter de dos, de face, de profil, afin de mieux comprendre votre « schéma corporel », si vous adoptez une position antalgique (de compensation de la douleur), vos ceintures scapulaire ( épaules) et pelvienne ( bassin), l’arche interne des pieds ( plats ou creux), les genoux en varum ( losange) ou valgum ( croix)….. L’Ostéopathe aura déjà une idée si votre corps compense par le haut (problématique posturale descendante) ou par le bas (problématique posturale ascendante) .
Puis des tests dynamiques seront entrepris afin de voir si vous manquez d’amplitude dans certains mouvements, ou si des mouvements réveillent des douleurs….Il s’agit de vous demander par exemple de lever les bras, l’un après l’autre, de toucher l’omoplate avec la main opposée, d’essayer de toucher le sol avec les mains en vous penchant vers l’avant ( indice de Schobert), de vous accroupir…

Enfin, des tests cliniques permettront d’aller encore plus loin dans la compréhension de votre posture. Il s’agira là d’appuyer sur des zones précises, afin de mettre en évidence des points sensibles…

L’Ostéopathe pourra commencer sa séance de manipulations en vous expliquant ce qu’il fait, dans quel but, etc… Il pourra aussi vous laisser le choix de vous détendre et de vous concentrer sur ses manipulations si vous le préférez.

La séance terminée, vous devez ressentir un sentiment de bien-être, de plénitude, d’être reposé, de sentir comme un courant qui circule, le corps ayant été rééquilibré. Une sensation de fatigue passagère peut être ressentie dans les 4 heures qui suivent la séance, et il arrive que des courbatures temporaires peuvent durer jusqu’à 48heures après la séance.

Tous les conseils nécessaires vous seront promulgués avant de repartir, comme la manière de vous tenir, quels sont les muscles à étirer et ceux à renforcer, si vous avez besoin de compléments alimentaires, quand avez-vous besoin d’une autre séance, quelle est la fréquence la plus adaptée, si vous avez besoin de voir un autre spécialiste entre temps ( podologue, nutritionniste, naturopathe, orthoptiste…)

Avant de présenter brièvement le fonctionnement du corps humain par régions, il faut rappeler et comprendre, et c’est l’un des 4 grands principes de base de la philosophie Ostéopathique, que le corps est une unité fonctionnelle, et que l’Ostéopathe a une vision globale du corps humain.( les 3 autres principes étant primo que la structure gouverne la fonction, c’est-à-dire qu’un organe par exemple pour bien fonctionner doit conserver son intégrité physique, secundo que la douleur n’est que l’expression d’une « lésion » située ailleurs, et enfin tertio que le corps a la capacité de s’auto-guérir).
Précisons aussi que l’Ostéopathie est considérée comme une médecine plutôt à visée préventive que curative.
Avec ses 206 os et plus de 600 muscles, le corps humain est une formidable machine capable de s’adapter à son environnement, grâce à la synchronisation de multiples réactions en chaîne, pour assurer ses fonctions vitales.
Des structures musculaires, fibreuses (ligaments, aponévroses, fascias), mais aussi péritonéales, vasculaires, nerveuses, traversent plusieurs sphères du corps humain.
La médecine occidentale a parfois tendance à le compartimenter, faisant fi de l’aspect biomécanique général et incontournable pour soigner et ainsi expliquer la symptomatologie ainsi que les bons résultats cliniques qu’apportent l’Ostéopathie.
Nous espérons un jour voir grandir, évoluer cette pratique, tant dans le paysage médical en général, que dans le parcours de soins du patient, afin de pouvoir travailler, toujours dans l’intérêt du patient, en collaboration avec le monde médical.
Nous avons choisi dans ce bref rappel anatomique de décrire les structures principales sur lesquelles les manipulations d’Ostéopathie ont des effets, en partant du haut vers le bas.

Lire la documentation complète

 

1)L’Ostéopathe s’engage à faire preuve de probité, de loyauté et d’honnêteté envers le patient, à le traiter avec soins et rigueur dans son champ de compétence.
Il peut ainsi refuser d’effectuer la séance s’il estime qu’un danger peut nuire à la santé du patient, ou si le patient n’est pas apte à recevoir des soins Ostéopathiques ce jour-là : Primum Non Nocere
Si l’Ostéopathe le juge nécessaire, il orientera le patient vers un spécialiste plus adapté à sa problématique, en cas d’urgence qui nécessiterait un traitement médicamenteux ou pour compléter le traitement Ostéopathique.

 

2)Le Cabinet OBADIA s’engage à transmettre au patient un maximum d’informations concernant la restauration ou la préservation de son état de santé.
Nous considérons que la compréhension et l’explication des symptômes sont nécessaires pour envisager une guérison.

L’Ostéopathe ne se considère pas comme l’auteur de la guérison, mais accompagne les capacités du corps du patient à l’auto-guérison

 

3)L’Ostéopathe s’engage dans la mesure de ses capacités, à poser le bon diagnostic. Pour cela, il usera de ses bonnes connaissances anatomo-pathologiques, et biomécaniques, ainsi que de la lecture minutieuse des différents examens complémentaires (radio, scanner, IRM, échographie, EMG, prise de sang…) apportés le jour de la séance.

 

4)L’Ostéopathe s’engage à respecter le secret professionnel et la règle de confidentialité. Il laisse évidemment le choix au patient de choisir un autre Ostéopathe s’il n’est pas satisfait.

 

5)L’Ostéopathe s’engage à n’utiliser que des techniques manuelles sûres, non invasives et sans danger pour le patient, qui ne dépasseront en aucun cas la limite physiologique de mobilité d’une articulation, de nature musculo-squelettique ou myofasciale.

 

6)Il pourra être amené, s’il le juge nécessaire, à utiliser des traitements complémentaires aux manipulations, adaptés à chacun (cryothérapie, ondes de choc radiales, Décompression NeuroVertébrale,…..)
Il lui prescrira s’il le faut, des compléments alimentaires, lui programmera des exercices à faire en dehors du cabinet, et lui prodiguera tous les conseils qu’il juge nécessaires pour aider le patient à améliorer son hygiène de vie, son alimentation…Il lui indiquera le nombre de séances nécessaires, et à quelle fréquence.

 

(Nous considérons que le patient doit être, lui aussi, responsable. Il doit pouvoir échanger avec le praticien.
En « écoutant » son corps, il pourra aussi lui donner tous les éléments qu’il jugera utiles pour pouvoir avancer dans la quête de son équilibre, vers une harmonie avec soi, emprunter le « chemin de la guérison »)

 

Ainsi, l’Ostéopathe traitant un patient et non un symptôme, saura l’écouter dans son approche hollistique et regrouper tous les éléments nécessaires que le patient pourra lui donner pour le comprendre.

 

7)Il prendra ainsi en charge la globalité du patient, en tenant compte de tous les antécédents rentrant dans son histoire corporelle. Qu’ils soient traumatiques, chirurgicaux, ou liés à des évènements difficiles, ils seront susceptibles d’engendrer des maux liés à des désordres d’origine physique (psycho-somatiques) ou psychiques (somato-émotionnelles).

 

8)Le patient a libre choix de choisir la tenue dans laquelle la séance se déroulera.La tenue en sous-vêtements est idéale, mais le patient pourra choisir une tenue de sport adaptée, short, legging, débardeur…

 

9)Le patient peut également, s’il le craint, prévenir le praticien, de son appréhension concernant les manipulations structurelles, c’est-à-dire, avec craquements.
L’Ostéopathe, en prenant en compte le consentement du patient, s’engage à l’écouter et à s’adapter à son intuition. Nous entendons bien que le but d’une séance étant de soulager le patient et de le détendre, le mettre dans une situation désagréable de stress serait contre-productif.

 

10)Le détail des soins prodigués pourront lui ëtre transmis par mail, à l’issue de la séance

Biographie d’Andrew Taylor still

C’est dans l’école de médecine et de chirurgie de Kansas City, Missouri, que Still vient faire ses études dans le début des années 1860. Il acquiert ainsi une formation complète sur la médecine et la chirurgie de son époque.

En 1864, une épidémie de méningite cérébro-spinale sévit dans le Kansas, elle emportera trois de ses enfants. Terriblement affecté et profondément convaincu que la thérapeutique de son temps était souvent inefficace, et même plus dangereuse que la maladie qu’elle était censée traiter, Still oriente sa vie de médecin vers ce qu’il appelait une nouvelle voie, et qui allait donner naissance, dix ans plus tard, à l’ostéopathie.

Still développera sa palpation à l’extrême. Grâce à sa formation de chirurgien et à ses nombreuses années passées à disséquer, il acquiert une connaissance très précise de l’anatomie. Son sens tactile était si développé qu’il pouvait reconnaître au toucher les structures les plus profondes de l’organisme.