Maxime Obadia

LE MEMBRE SUPERIEUR :

Organe de la préhension, il a surtout un rôle moteur. On y dénombre 39 muscles (sans compter ceux de la main) répartis comme suit :  16 muscles dans l’épaule formant la ceinture scapulaire, 3 muscles dans le bras et 20 muscles dans l’avant-bras répartis en 3 loges, qui finissent sur le poignet, lui-même constitué avec la main de 27 os, dont 8 au niveau du carpe.

Les nerfs qui traversent ces muscles proviennent du plexus cervico-brachial, qui peut être piégé à différents endroits du membre supérieur, depuis sa sortie vertébrale, c’est ce qu’on appelle la Névralgie CervicoBrachiale (NCB), ou « sciatique du haut » jusqu’aux différents troncs ou terminaisons nerveuses musculaires, et pouvant ainsi créer un syndrôme canalaire, dans un canal inextensible.

Les plus fréquents sont le syndrôme du canal carpien à la main comprimant le nerf médian, le syndrôme du nerf ulnaire au coude, ou le syndrôme du défilé thoraco-brachial à l’épaule, qui correspond à la compression du paquet vasculo-nerveux entre les muscles scalènes antérieur et moyen du cou.

Toutes les douleurs concernant ces pathologies peuvent être soulagées en Ostéopathie, pouvant réduire le traitement allopathique médicamenteux anti-inflammatoire qui traite les symptômes et non pas la cause (sans compter les effets secondaires, notamment des AINS sur la muqueuse gastrique), voire même parfois si elles sont prises à temps d’éviter une éventuelle intervention chirurgicale.

Rappelons que la jonction entre un nerf ( motoneurone) et un muscle strié s’appelle un fuseau neuro-musculaire, ou plaque motrice, et que la jonction entre 2 nerfs ( entre un axone et une dendrite) s’appelle une synapse, lieu d’échange ionique, où l’information nerveuse est transmise grâce à des neurotransmetteurs dont l’acétylcholine.

On trouve les corps cellulaires des motoneurones  essentiellement dans les cornes ventrales de la mœlle épinière (substance grise), mais aussi dans le tronc cérébral.

L’énergie nécessaire à la contraction du muscle est apportée sous forme d’ATP, synthétisée par les mitochondries des cellules musculaires, grâce à la dégradation des glucides (glycolyse), graisses et protéines, dans le cycle de KREBS.

Elle est produite lors de la respiration en phase aérobie (anabolisme), et lors de la fermentation (formation d’acide lactique à l’origine des courbatures) en phase anaérobie (catabolisme) lors d’efforts importants en intensité ou dans le temps.

Il se crée ainsi un rapprochement des fibres d’actine et de myosine composant les myofibrilles des muscles.

Cette conduction nerveuse se mesure à l’aide d’un ElectroMyoGramme ( EMG), et elle est saltatoire, car elle saute de nœuds en nœuds (de Ranvier) les gaines de myéline.