Maxime Obadia

Questions fréquentes

Doit-on craindre des effets indésirables suite à une séance?

​Cela dépend du motif de la consultation, mais en général, le fait de redonner un nouvel équilibre au corps humain peut engendrer un certain désordre, mécanique et chimique. Les effets secondaires suite à une séance d’ostéopathie sont variables d’une personne à l’autre.Le fait de se faire manipuler pendant environ 30 à 45 minutes, peut ainsi engendrer des courbatures (dont la durée ne dépassera pas 2 à 3 jours), une sensation de fatigue générale, conséquente de la perte d’une certaine énergie. D’autre part, vous éliminez les toxines qui étaient accumulés avant la visite chez l’ostéopathe, c’est pour cela qu’il faut boire beaucoup les jours qui suivent une séance, afin de drainer ces toxines ; privilégiez une eau minéralisée type Contrex ou Hépar, qui sont très minéralisées et ont des propriétés de drainage plus importantes.Toutefois, une sensation de légèreté, une plus grande souplesse dans les mouvements et parfois l’impression de « planer » sont souvent décrits par les patients, dans les heures qui suivent la séance.

 

J’appréhende le « crack » articulaire, est-ce indispensable ?

​Non, pas du tout. Si vous ne désirez pas de « craquement », vous devez le signaler à votre ostéopathe, qui entreprendra alors un traitement composé de techniques plus douces, dites soft, dont le but sera également d’informer les tissus en leur redonnant une certaine souplesse, ainsi qu’une meilleure mobilité articulaire. Il semblerait que les techniques dites de thrust, avec « craquement », permettent au corps de tenir plus longtemps dans son nouvel équilibre.

 

Pourquoi le mal de dos est-il le « mal du siècle » ?

​Bon nombre de spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, les causes étant diverses et variées, telle que les mauvaise postures au travail, durant la nuit, mais aussi une mauvaise hygiène de vie (alimentation, environnement), le stress, le corps étant en permanence « traqué » par deux forces opposées que sont la pesanteur et la réaction au sol.Il semblerait aussi que de trop gros efforts sont entrepris dès le plus jeune âge, durant l’enfance et l’adolescence, pour effectivement optimiser une bonne croissance, mais les conséquences s’avèrent néfaste. Le fait de faire du sport de manière intensive et régulière dès le plus jeune âge (surtout à haut niveau, pour une éventuelle carrière sportive), jusqu’à l’âge de jeune adulte, puis de stopper de manière brutale ces activités (car de nouvelles responsabilités se présentent à nous dans le monde du travail, et que nous sommes contraints de réduire voire d’arrêter toute activité), entraînerait une fragilisation du corps humain, une fonte musculaire et des articulations instables.

Préconisez donc durant la période de croissance des séances de sport à intervalles réguliers

(1 fois par semaine suffit, vous pouvez par exemple alterner avec d’autres activités plus ludiques telles que la musique, le théâtre…) pour arriver en fin de vie à une capacité d’effort plus importante (« évolution exponentielle »), ce qui serait plus logique et plus bénéfique pour notre organisme…