Maxime Obadia

LE COU :

Son architecture osseuse est constituée de 7 vertèbres et de 6 disques intervertébraux (DIV) qui sont de nature fibro-cartilagineuse.     (pas de disque entre l’occipital et l’atlas…).

Le cabinet OBADIA propose exclusivement en collaboration exclusive avec le centre MYODISK , des séances de Décompression Neuro-Vertébrale (DNV), procédé unique en France. La technique est née au Canada dans les années 1990, et consiste à décharger les disques et ainsi ouvrir les trous de conjuguaison d’où sortent les nerfs venant de la moelle épinière.

Les tables de DNV ont bien évolué à ce jour, et apportent de très bons résultats : c’est le début de l’ère de l’ »Ostéopathie informatisée ».

Le rachis cervical est de plus en plus large de haut en bas, au niveau des apophyses transverses. C’est une zone d’insertions musculaires importante (Scalènes, SCOM…) pour la mobilité de la tête notamment.

Le plexus brachial correspond à la réunion des branches antérieures des quatre derniers nerfs cervicaux (C5, C6, C7, C8) et du premier nerf thoracique (T1)

Il contient la moelle épinière, dont le prolongement au niveau des 3 derniers étages cervicaux (C5, C6, C7), et de la 1ère vertèbre dorsale (D1), donne naissance au plexus nerveux cervico-brachial via les branches antérieures pour l’innervation des muscles des membres supérieurs.

Il est en lien avec la sphère ORL, par le larynx et le pharynx (carrefour des voies digestive et respiratoire), et joue un rôle dans la phonation et la déglutition. En effet, Il livre passage en avant à la trachée et en arrière à l’œsophage.

Il contient la glande thyroïde, cette horloge biologique qui rythme notre organisme.

D’un point de vue vasculaire, il draine le sang veineux provenant du sinus sigmoïde (crâne) par la veine jugulaire interne essentiellement, qui sort au niveau du trou déchiré postérieur.

L’encéphale se nourrit par les artères carotides en avant issues du tronc brachiocéphalique au-dessus du cœur (crosse de l’aorte), et des artères vertébrales en arrière, qui rentrent dans le trou occipital, pour former le polygone de Willis. Ce sont des véritables autoroutes pour apporter les nutriments essentiels au cerveau (oxygène, glucose…), pour atteindre la barrière hémato-encéphalique, dans l’endothélium des parois des vaisseaux, qui jouera le rôle de filtre pour le Système Nerveux Central (SNC). Des tensions musculaires au niveau de la nuque pourront gêner l’afflux sanguin au cerveau et ses méninges, et générer des migraines, ou des céphalées de tension. Notons aussi l’existence du nerf grand occipital, appelé aussi nerf d’Arnold, qui sort au niveau de la 2ème vertèbre cervicale, et qui crée lorsqu’il s’inflamme la fameuse Arnoldite, ou douleur en casque qui irradie derrière la tête de manière unilatérale le plus souvent.

Ces douleurs sont des indications en Ostéopathie, et les résultats sont souvent immédiats.

Au niveau végétatif, on note la présence de la chaîne ganglionnaire paravertébrale sympathique, en lien avec les nerfs issus de la moelle épinière par les rameaux communicants : les blancs, myélinisés, au nombre de 14, partent des nerfs spinaux (Système Nerveux Central) vers les troncs sympathiques (Système Nerveux Végétatif), et les gris, non myélinisés, au nombre de 31, font revenir l’information des viscères notamment (SNV) vers les 31 paires de nerfs spinaux (SNC).

Les nerfs du SNV sont à destination des vaisseaux sanguins, glandes (lacrymales, salivaires…), le diaphragme (nerfs phréniques).

Le plus connu, le nerf vague, ou nerf pneumogastrique, sort du crâne au niveau du trou déchiré postérieur (foramen jugulaire), et fait donc parti du système parasympathique. Il contient des fibres sensitives, motrices et autonomes à destination du cœur (réduit la fréquence cardiaque), des poumons (diminue le calibre des bronches) et de l’estomac (sécrétion du suc gastrique).

Pour toutes ces raisons, l’Ostéopathe va rigoureusement tester la bonne mobilité articulaire de la région du cou, afin de trouver des liens de cause à effet avec les symptômes du patient.